Quand on jauge une situation, on se demande souvent si ça vaut le coup de prendre des risques. On essaie d’anticiper les divers conséquences que nos choix vont avoir en fonction de notre expérience.
Bien souvent on pense aux risques que quelque chose de négatif arrive mais il existe aussi des risques pour les événements positifs. Au moment de prendre une nouvelle décision, il est utile d’évaluer les deux côtés. Qu’est-ce qui se passe si ça foire ? Et si ça réussit ?
On a peur de perdre des choses pour gagner autre chose en oubliant sans doute que pour attraper un objet ou quelqu’un, il est utile d’avoir les mains libres. Il est courant de s’agripper à des choses, des pensées, des personnes, des objets, qui ne nous rendent pas heureux ou qui nous rendent carrément malheureux mais on ne veut pas les lâcher par habitude et surtout peur du manque. On s’est habitué(e) à notre ronron aussi triste soit-il et on n’est pas prêt(e) à s’en séparer parce qu’on ne sait pas ce qu’on pourrait bien faire sans… On s’imagine aussi que la nouveauté est l’ennemi de ce qui est déjà et qui nous plaît bien. Ça met en danger ce qu’on a acquis alors qu’il est possible que le renouveau sublime ce qui nous rend déjà heureux.
Et puis non, on n’a pas envie de prendre des risques. Il pourrait nous arriver quelque chose. Que ce soit positif ou négatif, on veut que rien ne nous arrive, à nous comme aux autres !
Pour le pire avant le meilleur !
Notre cerveau est entraîné voire surentraîné (en particulier si vous avez l’habitude de regarder les informations à la télé ou lire les journaux) à capter le négatif d’une situation. Le risque de danger met nos sens en alerte. Ça met de l’ambiance, il se passe quelque chose ! N’est-ce pas ?
Le “et si tout allait mal ?” est souvent prioritaire dans notre réflexion.
“Au pire, il se passe quoi ?” – “Attention, c’est une question de vie ou de mort !” – “Si tu fais ceci ou ne fais pas cela, c’est fini !”
Dès qu’on cite l’inconnu, en bon adulte que nous sommes, ce sont majoritairement de sombres idées qui nous viennent spontanément… On en a eu l’expérience après tout ! La nôtre ou celle des autres. Et l’innovation, l’inattendu et la transformation transcendantale dans tout ça ? Comme si le passé n’attendait qu’une chose : se répéter.
Sauf que, en attendant, si on passe son temps à se préparer au pire… Ben il va trouver sa place toute faite s’il a envie de se produire. Alors que le super positif qui lui aussi aurait bien envie d’arriver, ben il voit qu’il n’est pas l’invité VIP. S’il veut se produire, c’est presque malgré nous.
Et si…
Selon la loi de l’attraction, nous devenons ce que nous pensons. Nous attirons ce que nous ressentons et nous créons ce que nous imaginons.
Et si nous essayions de changer de paradigme pour une fois. Juste une fois. Si on se mettait à oser ? Imaginons que le mieux, le meilleur scénario, le plus positif du positif nous arrive… Nous entendons déjà les “faut pas rêver non plus… c’est utopique.” Peu importe. Vous avez quoi à perdre ? L’espoir ? Si vous pensez qu’il ne faut pas rêver et qu’il est bon de garder les pieds sur Terre pour éviter de mourir ou souffrir… Vous pouvez être tranquilles : vous n’avez déjà plus d’espoir donc même ça, vous ne pouvez pas le perdre. Nous disions donc : imaginons que nous invitions le meilleur du meilleur possible dans notre vie. Il se passerait quoi ?
Nous vous invitons à prendre quelques instants de votre vie que vous aimez tant et de vous prêter à l’exercice. Essayez de visualiser ce meilleur du meilleur avec le plus de détails possibles. Vous ne dépenserez/perdrez que votre temps. Ce que vous gagnerez ? A vous de voir. Seul(e) vous pouvez nous le dire, une fois que vous l’aurez fait !
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